Innovez !

Innovons… ?

Pour nous, héritiers de Descartes, répondre à cette incantation en appliquant des méthodes et modèles stéréotypés génère plus de frustration que de réussite.

Notre forme d’esprit nous commande de comprendre avant de faire. C’est le risque que nous avons pris : proposer à la réflexion commune une description des mécanismes, processus et pratiques propres à l’innovation.

Loin de tout dogme, ces invariants sont faits pour être décortiqués, remodelés et réassemblés par chacun afin qu’il puisse bâtir, en bon Gaulois, la démarche adaptée à son village.

L’enjeu ne se limite pas à la conception de produits ou services nouveaux. L’enjeu est de restaurer une capacité organique souvent bridée par les organisations au profit de la productivité, des solutions à court terme, et de l’efficacité apparente.

Innover, c’est d’abord  s’autoriser à penser autrement et aussi : ré-organiser les contributions, re-formaliser la production d’idées, re-structurer la mise en œuvre de projets innovants et pour finir, stimuler les organisations par le plaisir de la réussite collective, inhérente à homo faber.

Il s’agit de revenir aux fondamentaux  pour reproduire l’état d’esprit qui a permis la pierre taillée et qui ne demande qu’à s’exprimer.

Innovez !

Cette incantation n’est pas réservée aux start-up. Elle répond à une nécessité pour toutes les organisations, qu’elles soient à but lucratif (entreprises privées) ou pas (organismes publics) car elles évoluent toutes dans ce monde changeant. Pour toutes ces structures, la mise en œuvre d’une démarche d’innovation se confronte à un même arbitrage permanent entre deux exercices contradictoires :

– Assurer avec le maximum d’efficacité opérationnelle les opérations classiques représentant la majorité de leur activité traditionnelle
– S’adapter aux contingences (concurrence, évolutions sociétales, progrès technologiques, besoins nouveaux) qui nécessitent une adaptation rapide pour traiter de nouveaux problèmes avec de nouvelles solutions.

Les grandes organisations sont rôdées au premier exercice, avec des structures, des hiérarchies, des règles, des modes de décisions et de fonctionnement éprouvés par des années de pratique et d’amélioration continue. Le deuxième exercice est rendu d’autant plus incertain que les organisations excellent dans le premier : les mécanismes qui servent l’excellence opérationnelle classique sont souvent ceux qui obèrent la capacité à réagir vite et à innover.

Les organisations dédiées à l’innovation (start-up, PMEs innovantes) fonctionnent sur des modèles « organiques » avec peu de hiérarchie et de règles, et des modes de décision favorisant l’expérimentation, l’action rapide et l’ajustement permanent. Consciemment ou pas, elles maîtrisent des processus et des pratiques spécifiques pour identifier les besoins nouveaux, élaborer des solutions nouvelles, percevoir les besoins du marché et adapter progressivement leurs solutions aux marchés en cours de développement en utilisant au mieux toutes les intelligences disponibles dans leur environnement.

Les grandes organisations peuvent s’approprier ces pratiques et ces processus et les rendre compatibles avec leur fonctionnement traditionnel sans remettre en cause l’indispensable efficacité opérationnelle. Elles pourront alors profiter au mieux du réservoir d’intelligence que constituent leurs collaborateurs, leurs clients ou usagers et leurs partenaires.

C’est la description de  ces processus et de ces pratiques que nous avons tenté de décrire.

Tout-savoir-sur...Le-plaisir-d'innover

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